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La grotte militaire appelée "la guerre-dingê". Ce joyau touristique est logé dans la ville de Diébougou.

Cette grotte militaire a été réalisée du temps de la première guerre mondiale par l’Armée coloniale française qui craignait les attaques allemandes. C’est donc une grotte stratégique sur le plan militaire au moment de la guerre. Mais ce site est l’expression de l’ingéniosité et de la bravoure des hommes de la localité qui ont été réquisitionnés pour réaliser cette forteresse.

La grotte militaire est bien taillée dans la pierre de la colline et comporte quatre accès qui se rejoignent avec un système d’aération. La visite de ce site émerveille à plus d’un titre et requiert la présence du guide des lieux au risque de se perdre tellement la forteresse est vaste avec plusieurs compartiments. La guerre-dinguê attend votre prochaine visite.

Cet habitat peut être visité au musée communal de Bobo Dioulasso

Visitez les sculptures sur granite de Laongo, un musée à ciel ouvert situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Ouagadougou.

De très anciens vestiges découverts en 1902 par le lieutenant Schwartz, les ruines de Loropéni seraient construites vers le XIè siècle. Les Ruines sont constituées d’un rempart de forme proche du carré (105 m sur 106 m) couvrant une superficie totale d’environ 11130 m², et partagées en deux compartiments principaux à l’intérieur desquels se trouvent des structures de formes variées déterminant des sous- compartiments principalement rectangulaires. Le rempart fait environ 6 m de hauteur avec une épaisseur de 1,40 m à la base. Construites depuis le XIè siècle, ces ruines continuent de défier les intempéries et autres menaces. Ces vestiges sont le témoignage de la puissance et de l’influence du commerce transsaharien de l’or et de ses liens avec la côte Atlantique.

C’est Loropéni, commune rurale de 32 000 habitants, essentiellement des Gan, des Lobi et des Birifor qui abrite les ruines. Elles sont situées à 3 km au nord- ouest du centre-ville de Loropéni et à 700 m au nord de la route nationale n°11 reliant Gaoua à Banfora. Le 26 juin 2009, le Comité du patrimoine mondial a décidé de reconnaître à l’unanimité la valeur universelle, l’authenticité et l’originalité des ruines de Loropéni. Elles deviennent du même coup le premier site touristique burkinabè à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les ruines de Loropéni sont accessibles en toute saison. Elles sont à environ quarante (40) kilomètres de Gaoua, la capitale de la région du Sud- Ouest. Gaoua abrite de nombreuses infrastructures hôtelières capables d’accueillir les visiteurs des ruines de Loropéni. La visite est payante, 1000F CFA pour les étrangers et 500F CFA pour les nationaux.

Koundjoro Gabriel KAMBOU